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Alexandre Renoud-Camus : DUT MP 1998 – 2000

Tags : interview

Alexandre Renoud-Camus : la passion du labo

Alexandre Renoud-Camus est entré sur le marché de l’emploi directement après son DUT Mesures Physiques et depuis, il n’a cessé de progresser. Il a changé d’entreprise et de poste à plusieurs reprises, mais depuis peu, il est de retour dans un laboratoire d’essai, débouché emblématique des MP s’il en est. Et il s’en réjouit ! 

Pourquoi avoir choisi MP et pourquoi au Creusot ? 

A l’issue de mon bac scientifique en 1998, je n’avais pas d’idée précise du métier que je voulais faire. Je savais que je voulais garder un profil scientifique pluridisciplinaire, c’est tout. Or, c’est exactement ce que proposait à l’époque le DUT Mesures Physiques et comme j’avais de la famille dans le coin, il m’a paru naturel de candidater à l’IUT du Creusot. D’autant que Mesures Physiques Le Creusot était très bien côté : je n’avais aucune raison d’aller chercher ailleurs ! 

A aucun moment je n’ai regretté cette orientation. Au contraire, je garde un excellent souvenir de mes années de DUT. Nous formions une petite promotion et les professeurs étaient très présents à nos côtés, très pédagogues. Je me suis complétement épanoui en Mesures Physiques en goûtant à plein de disciplines différentes, même si c’est finalement la partie électronique et programmation qui a été décisive dans mon parcours.  

Et ensuite ? 

Initialement, j’envisageais de faire une école d’ingénieur à Saint-Etienne, l’ISTASE (Institut Supérieur des Techniques Avancées). A l’IUT, j’avais de très bons résultats en automatisme, électronique et numérique, mais parce que mes notes étaient un peu justes dans les autres matières, j’ai volontairement choisi de redoubler ma deuxième année afin d’améliorer mon dossier avant de candidater dans cette école.  

Mal m’en a pris puisque quand je me suis présenté aux oraux de recrutement l’année suivante, j’ai été d’office mis sur liste d’attente non pas à cause de mes résultats, mais du simple fait que j’avais redoublé. 

Le coup a été dur à encaisser, mais j’ai rebondi en décidant de me présenter directement sur le marché du travail. Je ne voulais plus poursuivre les études, mais me lancer dans le secteur automobile pour faire de l’électronique et du traitement des signaux. C’était ce que je savais faire et ce que j’aimais faire. 

Vous êtes donc directement entré sur le marché du travail après l’IUT ? 

Oui à Bac+2, chez Peugeot-Citroën à Montbéliard-Sochaux en tant que technicien d’essai sur tous les systèmes d’aide à la conduite. Je suis resté 13 ans dans cette entreprise qui m’a permis d’évoluer puisque j’ai fini en tant qu’expert sur les systèmes d’aides à la conduite. C’est l’avantage des grands groupes : ils ont les moyens de faire progresser leurs salariés en interne. 

Malgré tout, j’ai fini par partir afin de monter en responsabilité managériale. Je suis parti chez Honeywell Garrett, HTT, un équipementier automobile américain qui fait des turbocompresseurs. J’étais chef de projet sur les actionnaires électriques, des systèmes qui permettent le pilotage des turbocompresseurs. Electricité, électronique, programmation… j’exploitais tout ce que j’avais appris à l’IUT, et j’ai appris le management et la planification. J’étais en relation directe avec les laboratoires d’essai. Comme à l’IUT, nous faisions des essais en thermodynamique, en traitement du signal, électronique, électricité, programmation… Des essais tous azimuts en somme, comme en Mesures Physiques ! 

C’est cette pluridisciplinarité qui m’a encore permis d’évoluer plus tard, en 2015, et de devenir responsable laboratoire chez Grupo-Antolin à Besançon pour la qualification des pièces d’éclairage. Des éclaireurs de plaques d’immatriculation aux ‘’guirlandes accessoires’’ pour les voitures, nous faisions des essais électriques, électroniques, physiques, physico-chimiques, mécaniques… 

En 2018, je suis parti en région lyonnaise rejoindre le groupe Siema Applications. Là, j’ai complètement changé de perspective puisque j’étais responsable production et supply chain. Je m’occupais de signalisation et de communication entre gares et sur le réseau ferré. 

Vous parlez encore au passé concernant cette nouvelle expérience… 

Oui, la crise covid a un peu précipité les choses : je suis parti pour devenir consultant chez G4, une entreprise qui fait de l’intégration d’ERP, « entreprise ressource planning ». Ce sont des outils d’aide à la gestion de l’entreprise et notamment des flux sur la supply chain. 

Cela étant dit, j’ai encore bougé ! Depuis septembre dernier, j’ai intégré VIGNAL SYSTEMS, toujours à Lyon, et en fait, je suis revenu à mes premièrs amours puisque je suis à la tête du laboratoire d’essai et de validation. Ma fonction est en partie managériale puisque je pilote une équipe de dix personnes, mais elle est aussi très opérationnelle. J’ai repris le chemin d’un laboratoire pluridisciplinaire, comme en Mesures Physiques, et j’en suis très heureux. 

Vous êtes un fervent partisan de MP ! 

Je le serai toujours ! C’est une formation tellement intéressante et porteuse. Elle ouvre sur tellement de chemins différents qu’elle permet à ses diplômés de s’adapter à une variété infinie de secteurs d’activités. Avec MP, on peut toujours rebondir, mon parcours à cet égard en est un exemple. 

C’est une formation que j’aime promouvoir, notamment auprès des jeunes. C’est pour cela que j’interviens volontiers dans des formations en IUT ou à la fac. Ça aussi, c’est une belle satisfaction. 

Et vous restez attaché à l’IUT du Creusot aussi ? 

Oui, j’y ai vraiment passé de très bonnes années, en cours et en dehors ! Il y a une vie étudiante au Creusot et à mon époque en tout cas, on faisait plein de choses. Tellement d’ailleurs que c’est un peu ça que je me suis senti obligé de redoubler la deuxième année… Maintenant, je peux l’avouer, il y a prescription !  

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Alexandre Renoud-Camus : la passion du labo

Alexandre Renoud-Camus est entré sur le marché de l’emploi directement après son DUT Mesures Physiques et depuis, il n’a cessé de progresser. Il a changé d’entreprise et de poste à plusieurs reprises, mais depuis peu, il est de retour dans un laboratoire d’essai, débouché emblématique des MP s’il en est. Et il s’en réjouit ! 

Pourquoi avoir choisi MP et pourquoi au Creusot ? 

A l’issue de mon bac scientifique en 1998, je n’avais pas d’idée précise du métier que je voulais faire. Je savais que je voulais garder un profil scientifique pluridisciplinaire, c’est tout. Or, c’est exactement ce que proposait à l’époque le DUT Mesures Physiques et comme j’avais de la famille dans le coin, il m’a paru naturel de candidater à l’IUT du Creusot. D’autant que Mesures Physiques Le Creusot était très bien côté : je n’avais aucune raison d’aller chercher ailleurs ! 

A aucun moment je n’ai regretté cette orientation. Au contraire, je garde un excellent souvenir de mes années de DUT. Nous formions une petite promotion et les professeurs étaient très présents à nos côtés, très pédagogues. Je me suis complétement épanoui en Mesures Physiques en goûtant à plein de disciplines différentes, même si c’est finalement la partie électronique et programmation qui a été décisive dans mon parcours.  

Et ensuite ? 

Initialement, j’envisageais de faire une école d’ingénieur à Saint-Etienne, l’ISTASE (Institut Supérieur des Techniques Avancées). A l’IUT, j’avais de très bons résultats en automatisme, électronique et numérique, mais parce que mes notes étaient un peu justes dans les autres matières, j’ai volontairement choisi de redoubler ma deuxième année afin d’améliorer mon dossier avant de candidater dans cette école.  

Mal m’en a pris puisque quand je me suis présenté aux oraux de recrutement l’année suivante, j’ai été d’office mis sur liste d’attente non pas à cause de mes résultats, mais du simple fait que j’avais redoublé. 

Le coup a été dur à encaisser, mais j’ai rebondi en décidant de me présenter directement sur le marché du travail. Je ne voulais plus poursuivre les études, mais me lancer dans le secteur automobile pour faire de l’électronique et du traitement des signaux. C’était ce que je savais faire et ce que j’aimais faire. 

Vous êtes donc directement entré sur le marché du travail après l’IUT ? 

Oui à Bac+2, chez Peugeot-Citroën à Montbéliard-Sochaux en tant que technicien d’essai sur tous les systèmes d’aide à la conduite. Je suis resté 13 ans dans cette entreprise qui m’a permis d’évoluer puisque j’ai fini en tant qu’expert sur les systèmes d’aides à la conduite. C’est l’avantage des grands groupes : ils ont les moyens de faire progresser leurs salariés en interne. 

Malgré tout, j’ai fini par partir afin de monter en responsabilité managériale. Je suis parti chez Honeywell Garrett, HTT, un équipementier automobile américain qui fait des turbocompresseurs. J’étais chef de projet sur les actionnaires électriques, des systèmes qui permettent le pilotage des turbocompresseurs. Electricité, électronique, programmation… j’exploitais tout ce que j’avais appris à l’IUT, et j’ai appris le management et la planification. J’étais en relation directe avec les laboratoires d’essai. Comme à l’IUT, nous faisions des essais en thermodynamique, en traitement du signal, électronique, électricité, programmation… Des essais tous azimuts en somme, comme en Mesures Physiques ! 

C’est cette pluridisciplinarité qui m’a encore permis d’évoluer plus tard, en 2015, et de devenir responsable laboratoire chez Grupo-Antolin à Besançon pour la qualification des pièces d’éclairage. Des éclaireurs de plaques d’immatriculation aux ‘’guirlandes accessoires’’ pour les voitures, nous faisions des essais électriques, électroniques, physiques, physico-chimiques, mécaniques… 

En 2018, je suis parti en région lyonnaise rejoindre le groupe Siema Applications. Là, j’ai complètement changé de perspective puisque j’étais responsable production et supply chain. Je m’occupais de signalisation et de communication entre gares et sur le réseau ferré. 

Vous parlez encore au passé concernant cette nouvelle expérience… 

Oui, la crise covid a un peu précipité les choses : je suis parti pour devenir consultant chez G4, une entreprise qui fait de l’intégration d’ERP, « entreprise ressource planning ». Ce sont des outils d’aide à la gestion de l’entreprise et notamment des flux sur la supply chain. 

Cela étant dit, j’ai encore bougé ! Depuis septembre dernier, j’ai intégré VIGNAL SYSTEMS, toujours à Lyon, et en fait, je suis revenu à mes premièrs amours puisque je suis à la tête du laboratoire d’essai et de validation. Ma fonction est en partie managériale puisque je pilote une équipe de dix personnes, mais elle est aussi très opérationnelle. J’ai repris le chemin d’un laboratoire pluridisciplinaire, comme en Mesures Physiques, et j’en suis très heureux. 

Vous êtes un fervent partisan de MP ! 

Je le serai toujours ! C’est une formation tellement intéressante et porteuse. Elle ouvre sur tellement de chemins différents qu’elle permet à ses diplômés de s’adapter à une variété infinie de secteurs d’activités. Avec MP, on peut toujours rebondir, mon parcours à cet égard en est un exemple. 

C’est une formation que j’aime promouvoir, notamment auprès des jeunes. C’est pour cela que j’interviens volontiers dans des formations en IUT ou à la fac. Ça aussi, c’est une belle satisfaction. 

Et vous restez attaché à l’IUT du Creusot aussi ? 

Oui, j’y ai vraiment passé de très bonnes années, en cours et en dehors ! Il y a une vie étudiante au Creusot et à mon époque en tout cas, on faisait plein de choses. Tellement d’ailleurs que c’est un peu ça que je me suis senti obligé de redoubler la deuxième année… Maintenant, je peux l’avouer, il y a prescription !  

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