Les étudiants de l’IUT ont tous les talents

Trois étudiants en première année de Génie Mécanique et Productique ont participé cette année à un concours d’écriture à l’invitation de leur enseignante en expression – communication, Sophie Demonceaux. Il s’agit d’un concours basé sur le volontariat, organisé par l’association des enseignants en communication des IUT de France à l’échelle nationale donc.

Pour cette édition, les participants étaient invités à écrire le journal intime d’une personne vivant en 2041 et qui a obtenu son DUT vingt ans plus tôt. Il s’agissait donc d’écrire une chronique post-covid. De quoi inspirer les étudiants de l’IUT qui débutent leur vie adulte dans le contexte si particulier de la crise sanitaire.

• Vianney Batillat et Bastien Delie ont écrit à quatre mains le récit d’un homme très préoccupé par les difficultés de son entreprise qui a déjà failli péricliter suite à « ce fichu virus », mais un homme amoureux et conscient, résolu à trouver son bonheur dans les choses simples, telles qu’une belle balade dans le Morvan. « Nous ne voulions pas faire un récit trop sombre, ni décrire le chaos. Au final, on s’est bien amusés avec cette histoire », témoignent les deux auteurs.

• Quant à Mélanie Bluteau, elle a écrit le journal intime d’une femme qui se souvient du chamboulement sociétal et intime que la crise du coronavirus avait créé en 2021, au moment même où un nouveau virus est décelé. Mais en 2041, les leçons ont été retenues du passé, la société a évolué et le système médical en particulier est paré à faire face. Cette courte nouvelle traverse ainsi des thèmes très profonds avec une sensibilité remarquable. Comme son héroïne, Mélanie Bluteau pratique l’introspection et aime écrire, et quand on lit sa nouvelle complète, on se prend à espérer que, contrairement à son héroïne, elle s’autorisera un jour à proposer un manuscrit aux maisons d’édition.

Le jury national réuni à Bordeaux au début du mois de juin n’a malheureusement retenu ni l’un ni l’autre de ces deux textes, mais peu importe. Pour les trois étudiants concernés, ce fut une belle expérience et l’occasion, une fois de plus de prouver, que tous les talents -y compris le talent littéraire- se trouvent à l’IUT.

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