Anthony Ellias : DUT GEII 2015 – 2017
Anthony Ellias : un parcours solide comme du chêne !
Dès le lycée, Anthony Ellias avait une idée assez claire des compétences professionnelles qu’il voulait développer : il était déjà passionné par les nouvelles technologies et l’automatisme. Le passage à l’IUT du Creusot l’a conforté sur cette voie et lui a même permis d’entrer dans l’entreprise dans laquelle il est aujourd’hui heureux de travailler.
Nous vous invitons donc à découvrir son parcours, typique du département Génie Electrique et Informatique Industrielle, qui l’a cependant amené à exercer dans un secteur d’activité beaucoup plus inattendu !
Qu’est ce qui vous a amené à l’IUT du Creusot ?
Au lycée, j’ai préparé un bac STI2D. Depuis longtemps, j’étais attiré par les nouvelles technologies, l’électronique, l’informatique, l’automatisme… la colonne vertébrale du programme GEII en somme !
Sur Parcoursup, j’avais donc mis le DUT GEII du Creusot en premier vœux. Je venais de Roanne et à distance presqu’égale, il y avait GEII à Lyon, mais je n’avais pas envie de me retrouver noyé dans une grande ville. Avec un collègue roannais, nous étions venus aux portes ouvertes du Creusot et l’accueil avait fini de nous convaincre qu’on s’y sentirait bien.
Est-ce que cela a été le cas ?
Oui, je ne garde que de bons souvenirs de mes années d’études à l’IUT du Creusot. C’est là où j’ai vraiment commencé à apprécier les études parce que je me spécialisais dans les matières qui me plaisaient le plus. Je me suis trouvé conforté dans ma voie.
Sans compter qu’en dehors des cours, ça se passait très bien aussi. Je suis arrivé au Creusot, j’avais 18 ans, je découvrais l’autonomie, la liberté, et finalement d’être dans une petite ville, c’était rassurant. Certes, il n’y avait pas de quoi sortir tous les soirs en ville, mais justement, cela rapprochait les étudiants. On organisait des soirées les uns chez les autres, c’était très convivial. On vivait un peu en communauté !
Qu’avez-vous fait après l’IUT ?
A l’époque, j’ai fait un DUT en deux ans et nous avions un stage de fin d’études relativement long à faire. J’ai effectué le mien chez GESTECH ELECTRICITE à Fontaine-les-Dijon. Je me suis retrouvé à concrètement mettre en œuvre toutes les compétences acquises à l’IUT, ce qui est super satisfaisant et encourageant. Le stage s’est tellement bien passé qu’ils étaient prêts à m’embaucher directement à la fin. En fait, ils anticipaient le départ en retraite d’un ingénieur, sauf que moi à bac +2, je me sentais un peu juste et que, de toute façon, j’avais envie de continuer les études pour justement atteindre le grade ingénieur. Alors, je leur ai proposé de rester, mais sur un contrat d’alternance pour me permettre de pousser jusqu’à Bac+5.
J’ai donc poursuivi les études à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne où je suis devenu ingénieur « systèmes électroniques embarqués », tout en progressant au sein de GESTECH ELECTRICITE.
Où vous êtes encore aujourd’hui ?
Oui, désormais, je m’occupe même de la partie Recherche et Développement. Ce n’est pas donné à tout le monde de se sentir bien dans son métier et bien dans son entreprise, j’ai conscience de ma chance. En plus, j’habite la « Capitale de la gastronomie et des vins », ce n’est pas rien !
Pour en revenir à GESTECH ELECTRICITE, nous sommes à peine une dizaine. C’est une petite PME qui a pour client principal CATHILD INDUSTRIE. Nous sommes donc vraiment sur une relation de partenariat, ce qui est très motivant : nous sommes pleinement impliqués dans les projets de développement de notre client. CATHILD INDUSTRIE est sur une niche industrielle passionnante : les séchoirs à bois. Nous, on leur fabrique les systèmes de régulation des séchoirs, dont vous pouvez imaginer qu’ils sont une pièce maîtresse. Ils ont des filiales un peu partout dans le monde et notamment au Canada où je me rends tous les ans pour des mises en route, des ajustements, la formation des techniciens ou autre. Un aspect plutôt sympathique du job !
Quand on est extérieur à ce secteur d’activité, on n’a pas idée de la sophistication de ces appareils. Dans mon travail, je ne connais pas deux jours ni deux projets pareils, je ne m’en lasse pas ! Je fais un peu de tout : de la recherche, du développement en automatisme, en électronique, en informatique… jusqu’au service-après-vente et la formation des équipes. L’avantage aussi d’être dans une petite entreprise, c’est qu’on a une marge de manœuvre beaucoup plus grande que dans un gros groupe où tout est cadré et strictement hiérarchisé. Ici, je suis libre de prendre des initiatives et cela me motive beaucoup.
Dans tout cela, qu’est-ce que l’IUT du Creusot vous a apporté ?
Dès l’école d’ingénieurs, j’ai réalisé que l’IUT nous apporte quelque-chose de fondamental dans la vie active : l’approche pratique et concrète du travail. C’est vrai qu’à Saint-Etienne, je galérais en cours de mathématiques, davantage que les collègues qui sortaient d’une classe prépa, mais sans pour autant que ce soit rédhibitoire. Par contre, dès qu’il s’agissait de programmer quelque-chose, d’intervenir sur une machine, bref de faire concrètement les choses, moi et les collègues qui sortions d’IUT, nous étions beaucoup plus à l’aise.
Maintenant que je suis en position d’embaucher, je vous le dis : ce sont ces profils qui attirent le plus les employeurs parce qu’ils sont mieux préparés aux réalités du monde du travail. Entendons-nous bien : une entreprise a besoin de tous les profils pour fonctionner. Seulement, les profils IUT, capables à la fois de conceptualiser et de réaliser, sont plus nombreux à pourvoir.
Les jeunes qui partent en études maintenant ont vraiment tout intérêt à choisir cette voie parce qu’il y a une pénurie de main d’œuvre de ce niveau. Rien qu’ici chez GESTECH ELECTRICITE par exemple, nous avons du mal à trouver des alternants. Nous prenons aussi des stagiaires : n’hésitez pas à le faire savoir !
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Anthony Ellias : un parcours solide comme du chêne !
Dès le lycée, Anthony Ellias avait une idée assez claire des compétences professionnelles qu’il voulait développer : il était déjà passionné par les nouvelles technologies et l’automatisme. Le passage à l’IUT du Creusot l’a conforté sur cette voie et lui a même permis d’entrer dans l’entreprise dans laquelle il est aujourd’hui heureux de travailler.
Nous vous invitons donc à découvrir son parcours, typique du département Génie Electrique et Informatique Industrielle, qui l’a cependant amené à exercer dans un secteur d’activité beaucoup plus inattendu !
Qu’est ce qui vous a amené à l’IUT du Creusot ?
Au lycée, j’ai préparé un bac STI2D. Depuis longtemps, j’étais attiré par les nouvelles technologies, l’électronique, l’informatique, l’automatisme… la colonne vertébrale du programme GEII en somme !
Sur Parcoursup, j’avais donc mis le DUT GEII du Creusot en premier vœux. Je venais de Roanne et à distance presqu’égale, il y avait GEII à Lyon, mais je n’avais pas envie de me retrouver noyé dans une grande ville. Avec un collègue roannais, nous étions venus aux portes ouvertes du Creusot et l’accueil avait fini de nous convaincre qu’on s’y sentirait bien.
Est-ce que cela a été le cas ?
Oui, je ne garde que de bons souvenirs de mes années d’études à l’IUT du Creusot. C’est là où j’ai vraiment commencé à apprécier les études parce que je me spécialisais dans les matières qui me plaisaient le plus. Je me suis trouvé conforté dans ma voie.
Sans compter qu’en dehors des cours, ça se passait très bien aussi. Je suis arrivé au Creusot, j’avais 18 ans, je découvrais l’autonomie, la liberté, et finalement d’être dans une petite ville, c’était rassurant. Certes, il n’y avait pas de quoi sortir tous les soirs en ville, mais justement, cela rapprochait les étudiants. On organisait des soirées les uns chez les autres, c’était très convivial. On vivait un peu en communauté !
Qu’avez-vous fait après l’IUT ?
A l’époque, j’ai fait un DUT en deux ans et nous avions un stage de fin d’études relativement long à faire. J’ai effectué le mien chez GESTECH ELECTRICITE à Fontaine-les-Dijon. Je me suis retrouvé à concrètement mettre en œuvre toutes les compétences acquises à l’IUT, ce qui est super satisfaisant et encourageant. Le stage s’est tellement bien passé qu’ils étaient prêts à m’embaucher directement à la fin. En fait, ils anticipaient le départ en retraite d’un ingénieur, sauf que moi à bac +2, je me sentais un peu juste et que, de toute façon, j’avais envie de continuer les études pour justement atteindre le grade ingénieur. Alors, je leur ai proposé de rester, mais sur un contrat d’alternance pour me permettre de pousser jusqu’à Bac+5.
J’ai donc poursuivi les études à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne où je suis devenu ingénieur « systèmes électroniques embarqués », tout en progressant au sein de GESTECH ELECTRICITE.
Où vous êtes encore aujourd’hui ?
Oui, désormais, je m’occupe même de la partie Recherche et Développement. Ce n’est pas donné à tout le monde de se sentir bien dans son métier et bien dans son entreprise, j’ai conscience de ma chance. En plus, j’habite la « Capitale de la gastronomie et des vins », ce n’est pas rien !
Pour en revenir à GESTECH ELECTRICITE, nous sommes à peine une dizaine. C’est une petite PME qui a pour client principal CATHILD INDUSTRIE. Nous sommes donc vraiment sur une relation de partenariat, ce qui est très motivant : nous sommes pleinement impliqués dans les projets de développement de notre client. CATHILD INDUSTRIE est sur une niche industrielle passionnante : les séchoirs à bois. Nous, on leur fabrique les systèmes de régulation des séchoirs, dont vous pouvez imaginer qu’ils sont une pièce maîtresse. Ils ont des filiales un peu partout dans le monde et notamment au Canada où je me rends tous les ans pour des mises en route, des ajustements, la formation des techniciens ou autre. Un aspect plutôt sympathique du job !
Quand on est extérieur à ce secteur d’activité, on n’a pas idée de la sophistication de ces appareils. Dans mon travail, je ne connais pas deux jours ni deux projets pareils, je ne m’en lasse pas ! Je fais un peu de tout : de la recherche, du développement en automatisme, en électronique, en informatique… jusqu’au service-après-vente et la formation des équipes. L’avantage aussi d’être dans une petite entreprise, c’est qu’on a une marge de manœuvre beaucoup plus grande que dans un gros groupe où tout est cadré et strictement hiérarchisé. Ici, je suis libre de prendre des initiatives et cela me motive beaucoup.
Dans tout cela, qu’est-ce que l’IUT du Creusot vous a apporté ?
Dès l’école d’ingénieurs, j’ai réalisé que l’IUT nous apporte quelque-chose de fondamental dans la vie active : l’approche pratique et concrète du travail. C’est vrai qu’à Saint-Etienne, je galérais en cours de mathématiques, davantage que les collègues qui sortaient d’une classe prépa, mais sans pour autant que ce soit rédhibitoire. Par contre, dès qu’il s’agissait de programmer quelque-chose, d’intervenir sur une machine, bref de faire concrètement les choses, moi et les collègues qui sortions d’IUT, nous étions beaucoup plus à l’aise.
Maintenant que je suis en position d’embaucher, je vous le dis : ce sont ces profils qui attirent le plus les employeurs parce qu’ils sont mieux préparés aux réalités du monde du travail. Entendons-nous bien : une entreprise a besoin de tous les profils pour fonctionner. Seulement, les profils IUT, capables à la fois de conceptualiser et de réaliser, sont plus nombreux à pourvoir.
Les jeunes qui partent en études maintenant ont vraiment tout intérêt à choisir cette voie parce qu’il y a une pénurie de main d’œuvre de ce niveau. Rien qu’ici chez GESTECH ELECTRICITE par exemple, nous avons du mal à trouver des alternants. Nous prenons aussi des stagiaires : n’hésitez pas à le faire savoir !
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