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Assya BOUFERMACHE : DUT TC 2011-2013

Assya Boufermache : le voyage et la découverte d’abord

 

Assya Boufermache est une jeune femme à suivre, mais on vous prévient : il ne faut pas avoir peur de l’avion, ni des décalages horaires !

Pourquoi avoir choisi TC et pourquoi au Creusot ?

J’ai fait un bac pro « métiers de la vente et du commerce » et comme je ne savais pas exactement vers quel métier me diriger, la filière Techniques de Commercialisation me paraissait être une bonne solution. Le DUT me donnait deux ans de plus pour découvrir la variété des métiers du commerce et pour mûrir mon projet professionnel. En ce sens, TC est une bonne solution. Le programme balaye énormément de choses. Tous les semestres, on se concentre sur des facettes différentes du commerce, avec beaucoup de mises en situation, ce qui aide non seulement à devenir opérationnel de manière générale, mais aussi à définir où on se sent plus à l’aise.

Enfin, pour plein de raisons différentes, ce n’était pas le bon moment pour moi de partir loin de la maison et comme je venais d’Autun, TC Le Creusot constituait un horizon naturel.

Avez-vous poursuivi vos études après l’IUT ?

Oui, jusqu’au master. Après mon DUT, j’ai eu la chance d’intégrer l’IAE de Toulouse qui est une école publique de management très bien cotée. J’y ai fait une licence en gestion marketing puis un master en gestion d’entreprises avec une spécialité « chef de produit / études de marché ».

Dans ce cadre, j’ai effectué mon dernier stage dans une petite entreprise spécialisée dans les études de marché, « Scènes de vie », et elle m’a ensuite gardée en CDD. C’était à Paris, comme la plupart des instituts qui font des études de marché…

C’est l’activité professionnelle qui vous plaisait le plus ?

Oui quand j’y repense, c’est à l’IUT que j’ai développé ce goût pour les études de marché. Je le dois un peu à une prof en particulier, à Isabelle Sant !

Toujours est-il que je suis restée dans cette même entreprise parisienne pendant plus de trois ans, mais en CDD. Ce qui me convenait très bien.

Vous ne cherchiez pas un contrat plus stable ?

Non, je voulais voyager ! Là aussi, c’est à l’IUT que j’ai pris le virus ! J’ai effectué mon stage de fin de DUT auprès de la chambre de commerce et d’industrie à Craiova en Roumanie. Je sortais d’Autun, je n’avais jamais vraiment voyagé et ce simple stage m’a donné un goût pour le voyage qui, aujourd’hui encore, détermine mes choix de vie.

Seulement, avant de partir à l’aventure, je voulais avoir une expérience professionnelle valable. D’où l’enchaînement des CDD pendant trois ans.

Et ensuite, le voyage ?

Je suis d’abord partie six mois en voyage. J’ai commencé par visiter Montréal avec mon conjoint Antoine (que j’ai d’ailleurs rencontré à l’IUT). Puis j’ai poursuivi toute seule. J’ai visité la plupart des capitales d’Europe centrale en partant d’Amsterdam jusqu’à Istanbul. Cela représente une quinzaine de pays : Pologne, Slovénie, Monténégro, Croatie, Bulgarie, Macédoine, République Tchèque… Ensuite je suis passée au Portugal et en Espagne et j’ai fini par le Vietnam. J’ai fait tout mon voyage en bus. Le choix de mes destinations se faisait en fonction des départs possibles à la gare routière. J’avais juste planifié ma date de retour en France comme je devais reprendre le travail. Le fait d’avoir rien planifié m’a permis d’aller dans des pays que je ne pensais jamais visiter comme le Kosovo ou l’Albanie… Je souhaitais partir seule pour sortir de ma zone de confort, me challenger et n’avoir aucune contrainte.

Ensuite, je suis revenue à Paris, refaire plus de neuf mois de CDD, toujours dans la même entreprise. Le temps de me préparer à carrément m’installer à l’étranger.

Problème : à ce moment-là, l’épidémie de COVID éclate et gèle le monde entier ! Malgré tout, je me débrouille pour partir en Guadeloupe où je m’installe. Là-bas, j’effectue quelques missions, mais surtout, je reprends mes études à distance. Pendant neuf mois, j’approfondis la comptabilité, la finance et la fiscalité des entreprises, et en parallèle, je mets en application ces nouvelles compétences pour une chaîne de magasins de bricolage établie Outre-Mer.

Pourtant aujourd’hui vous n’êtes plus en Guadeloupe ?

Non ! Je suis repartie voyager 4-5 mois à la découverte cette fois de l’Amérique Centrale jusqu’au jour où Antoine a été recruté sur un poste au Vietnam…

Vous voilà donc au Vietnam !

En effet, je vous parle depuis Ho-Chi-Minh où il est bientôt 17 heures, cinq heures de décalage avec Paris ! Nous y sommes établis depuis bientôt un an. J’ai créé ma propre société afin de pouvoir travailler en freelance avec divers clients. Pour l’instant, je fais encore beaucoup d’études de marché parce que c’est un secteur dans lequel j’avais quelques contacts qui m’ont permis de me lancer et parce que ce sont des missions relativement simples à effectuer en décalage horaire et en 100% distanciel.

A vrai dire, j’aimerais aussi développer des missions en comptabilité et gestion des entreprises, mais j’ai moins de contacts dans ce secteur et les clients ont plus de mal à confier leurs projets à quelqu’un qui, de fait, est à l’autre bout du monde.

Vous vous lassez des études de marché ?

Techniquement, c’est toujours quelque-chose que j’aime faire, mais en voyageant, j’ai développé une éthique sensiblement différente. Quand on travaille sur des études de marché, on étudie concrètement les facteurs qui vont déclencher l’achat surtout quand, comme moi, on se spécialise sur la grande consommation avec le lancement de nouveaux produits. Or, je me sens de moins en moins en phase avec la société de sur-consommation. Attention ! je ne cherche certainement pas à faire de leçon de morale, je cherche le juste point d’équilibre.

Vous souhaiteriez donc évoluer professionnellement ?

Oui, c’est déjà dans cet objectif que j’ai repris mes études en Guadeloupe. Il faut maintenant que je trouve des clients pour développer mon profil en gestion des entreprises, mais ça viendra petit-à-petit. C’est une question d’application et de temps. Pour l’instant, nous sommes au Vietnam et nous comptons y rester encore un peu. Ensuite, j’aimerais partir au Canada… Le voyage reste ma priorité et je ferai ce qu’il faut professionnellement pour le rendre possible.

On vous sent à la fois déterminée et sereine.

Je suis pragmatique en fait. Vous savez, j’ai toujours eu un profil atypique. Rien n’était jamais gagné d’avance pour moi et à chaque fois, j’ai dû travailler et m’adapter pour obtenir ce que je voulais. En bac pro, j’ai bossé pour avoir la mention très bien et être sûre d’intégrer l’IUT. Ensuite, j’ai bossé dur pour terminer major de ma promotion et être sûre de rentrer à l’IAE. Et ainsi de suite.

Si j’avais un message à laisser aux étudiants d’aujourd’hui, ce serait celui-là. Dans la vie, quand on veut vraiment quelque-chose, il faut oser se lancer et se donner les moyens de réussir, même si cela doit prendre du temps. Surtout ne pas s’arrêter aux premières difficultés, surtout, ne pas se créer d’obstacles inutiles.

Regardez ! L’anglais pour moi c’était la pire matière ! Cela ne m’empêche pas aujourd’hui de vivre à l’étranger et d’échanger en anglais au quotidien. Je ne suis pas devenue bilingue, mais j’ai osé, je me suis lancée et maintenant je suis totalement à l’aise.

Et vous restez attachée à l’IUT du Creusot ?

Sans mentir, de toutes mes années d’études, ce sont les meilleures. Et les anciens étudiants avec lesquels je suis toujours en contact vous diraient la même chose. En TC, il y avait une cohésion incroyable entre nous et les profs étaient hyper impliqués. Ils nous mettaient en confiance, on pouvait aborder n’importe quel sujet avec eux. Un environnement pareil, c’est précieux à ce moment-là de la vie.

D’ailleurs, comme je suis toujours en contact avec Christelle Gauthard, je lui ai proposé de faire une intervention devant les étudiants actuels lorsque je repasserai par Autun… entre deux voyages !

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Assya Boufermache : le voyage et la découverte d’abord

 

Assya Boufermache est une jeune femme à suivre, mais on vous prévient : il ne faut pas avoir peur de l’avion, ni des décalages horaires !

Pourquoi avoir choisi TC et pourquoi au Creusot ?

J’ai fait un bac pro « métiers de la vente et du commerce » et comme je ne savais pas exactement vers quel métier me diriger, la filière Techniques de Commercialisation me paraissait être une bonne solution. Le DUT me donnait deux ans de plus pour découvrir la variété des métiers du commerce et pour mûrir mon projet professionnel. En ce sens, TC est une bonne solution. Le programme balaye énormément de choses. Tous les semestres, on se concentre sur des facettes différentes du commerce, avec beaucoup de mises en situation, ce qui aide non seulement à devenir opérationnel de manière générale, mais aussi à définir où on se sent plus à l’aise.

Enfin, pour plein de raisons différentes, ce n’était pas le bon moment pour moi de partir loin de la maison et comme je venais d’Autun, TC Le Creusot constituait un horizon naturel.

Avez-vous poursuivi vos études après l’IUT ?

Oui, jusqu’au master. Après mon DUT, j’ai eu la chance d’intégrer l’IAE de Toulouse qui est une école publique de management très bien cotée. J’y ai fait une licence en gestion marketing puis un master en gestion d’entreprises avec une spécialité « chef de produit / études de marché ».

Dans ce cadre, j’ai effectué mon dernier stage dans une petite entreprise spécialisée dans les études de marché, « Scènes de vie », et elle m’a ensuite gardée en CDD. C’était à Paris, comme la plupart des instituts qui font des études de marché…

C’est l’activité professionnelle qui vous plaisait le plus ?

Oui quand j’y repense, c’est à l’IUT que j’ai développé ce goût pour les études de marché. Je le dois un peu à une prof en particulier, à Isabelle Sant !

Toujours est-il que je suis restée dans cette même entreprise parisienne pendant plus de trois ans, mais en CDD. Ce qui me convenait très bien.

Vous ne cherchiez pas un contrat plus stable ?

Non, je voulais voyager ! Là aussi, c’est à l’IUT que j’ai pris le virus ! J’ai effectué mon stage de fin de DUT auprès de la chambre de commerce et d’industrie à Craiova en Roumanie. Je sortais d’Autun, je n’avais jamais vraiment voyagé et ce simple stage m’a donné un goût pour le voyage qui, aujourd’hui encore, détermine mes choix de vie.

Seulement, avant de partir à l’aventure, je voulais avoir une expérience professionnelle valable. D’où l’enchaînement des CDD pendant trois ans.

Et ensuite, le voyage ?

Je suis d’abord partie six mois en voyage. J’ai commencé par visiter Montréal avec mon conjoint Antoine (que j’ai d’ailleurs rencontré à l’IUT). Puis j’ai poursuivi toute seule. J’ai visité la plupart des capitales d’Europe centrale en partant d’Amsterdam jusqu’à Istanbul. Cela représente une quinzaine de pays : Pologne, Slovénie, Monténégro, Croatie, Bulgarie, Macédoine, République Tchèque… Ensuite je suis passée au Portugal et en Espagne et j’ai fini par le Vietnam. J’ai fait tout mon voyage en bus. Le choix de mes destinations se faisait en fonction des départs possibles à la gare routière. J’avais juste planifié ma date de retour en France comme je devais reprendre le travail. Le fait d’avoir rien planifié m’a permis d’aller dans des pays que je ne pensais jamais visiter comme le Kosovo ou l’Albanie… Je souhaitais partir seule pour sortir de ma zone de confort, me challenger et n’avoir aucune contrainte.

Ensuite, je suis revenue à Paris, refaire plus de neuf mois de CDD, toujours dans la même entreprise. Le temps de me préparer à carrément m’installer à l’étranger.

Problème : à ce moment-là, l’épidémie de COVID éclate et gèle le monde entier ! Malgré tout, je me débrouille pour partir en Guadeloupe où je m’installe. Là-bas, j’effectue quelques missions, mais surtout, je reprends mes études à distance. Pendant neuf mois, j’approfondis la comptabilité, la finance et la fiscalité des entreprises, et en parallèle, je mets en application ces nouvelles compétences pour une chaîne de magasins de bricolage établie Outre-Mer.

Pourtant aujourd’hui vous n’êtes plus en Guadeloupe ?

Non ! Je suis repartie voyager 4-5 mois à la découverte cette fois de l’Amérique Centrale jusqu’au jour où Antoine a été recruté sur un poste au Vietnam…

Vous voilà donc au Vietnam !

En effet, je vous parle depuis Ho-Chi-Minh où il est bientôt 17 heures, cinq heures de décalage avec Paris ! Nous y sommes établis depuis bientôt un an. J’ai créé ma propre société afin de pouvoir travailler en freelance avec divers clients. Pour l’instant, je fais encore beaucoup d’études de marché parce que c’est un secteur dans lequel j’avais quelques contacts qui m’ont permis de me lancer et parce que ce sont des missions relativement simples à effectuer en décalage horaire et en 100% distanciel.

A vrai dire, j’aimerais aussi développer des missions en comptabilité et gestion des entreprises, mais j’ai moins de contacts dans ce secteur et les clients ont plus de mal à confier leurs projets à quelqu’un qui, de fait, est à l’autre bout du monde.

Vous vous lassez des études de marché ?

Techniquement, c’est toujours quelque-chose que j’aime faire, mais en voyageant, j’ai développé une éthique sensiblement différente. Quand on travaille sur des études de marché, on étudie concrètement les facteurs qui vont déclencher l’achat surtout quand, comme moi, on se spécialise sur la grande consommation avec le lancement de nouveaux produits. Or, je me sens de moins en moins en phase avec la société de sur-consommation. Attention ! je ne cherche certainement pas à faire de leçon de morale, je cherche le juste point d’équilibre.

Vous souhaiteriez donc évoluer professionnellement ?

Oui, c’est déjà dans cet objectif que j’ai repris mes études en Guadeloupe. Il faut maintenant que je trouve des clients pour développer mon profil en gestion des entreprises, mais ça viendra petit-à-petit. C’est une question d’application et de temps. Pour l’instant, nous sommes au Vietnam et nous comptons y rester encore un peu. Ensuite, j’aimerais partir au Canada… Le voyage reste ma priorité et je ferai ce qu’il faut professionnellement pour le rendre possible.

On vous sent à la fois déterminée et sereine.

Je suis pragmatique en fait. Vous savez, j’ai toujours eu un profil atypique. Rien n’était jamais gagné d’avance pour moi et à chaque fois, j’ai dû travailler et m’adapter pour obtenir ce que je voulais. En bac pro, j’ai bossé pour avoir la mention très bien et être sûre d’intégrer l’IUT. Ensuite, j’ai bossé dur pour terminer major de ma promotion et être sûre de rentrer à l’IAE. Et ainsi de suite.

Si j’avais un message à laisser aux étudiants d’aujourd’hui, ce serait celui-là. Dans la vie, quand on veut vraiment quelque-chose, il faut oser se lancer et se donner les moyens de réussir, même si cela doit prendre du temps. Surtout ne pas s’arrêter aux premières difficultés, surtout, ne pas se créer d’obstacles inutiles.

Regardez ! L’anglais pour moi c’était la pire matière ! Cela ne m’empêche pas aujourd’hui de vivre à l’étranger et d’échanger en anglais au quotidien. Je ne suis pas devenue bilingue, mais j’ai osé, je me suis lancée et maintenant je suis totalement à l’aise.

Et vous restez attachée à l’IUT du Creusot ?

Sans mentir, de toutes mes années d’études, ce sont les meilleures. Et les anciens étudiants avec lesquels je suis toujours en contact vous diraient la même chose. En TC, il y avait une cohésion incroyable entre nous et les profs étaient hyper impliqués. Ils nous mettaient en confiance, on pouvait aborder n’importe quel sujet avec eux. Un environnement pareil, c’est précieux à ce moment-là de la vie.

D’ailleurs, comme je suis toujours en contact avec Christelle Gauthard, je lui ai proposé de faire une intervention devant les étudiants actuels lorsque je repasserai par Autun… entre deux voyages !

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