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Thibaut Caumont : DUT TC 2007 – 2009 

Tags : interview

Destination « Down Under » avec Thibaut Caumont

« Down Under », c’est ainsi que les Anglo-Saxons désignent l’Australie, « en bas et en dessous ». Et il est vrai qu’on se sent un peu « la tête à l’envers » quand on écoute Thibaut Caumont nous raconter son parcours depuis l’IUT. Il nous confirme au passage que dans la vie, il faut savoir saisir les opportunités, mais aussi les créer !

Pourquoi avoir choisi l’IUT du Creusot  pour vos études ?

Après mon bac Economique et Social, je voulais poursuivre dans le commerce, mais sans trop savoir quel métier viser. Par ailleurs, j’avais conscience de ne pas être des plus « académique » et d’avoir besoin d’un bon encadrement. En clair, sans structure, je risquais de faire n’importe quoi ! Donc le modèle IUT me semblait être une bonne solution et la filière TC aussi puisqu’elle offre une approche très complète des métiers du business.

Maintenant, pourquoi Le Creusot alors que je venais de Dijon ? Très honnêtement, c’est d’abord parce que c’est l’un des seuls IUT qui acceptait mon dossier. Mais aussi parce qu’à l’époque, je faisais partie des meilleurs sur le circuit européen de roller agressif, un sport émergeant que je voulais continuer à pratiquer. Or l’IUT du Creusot proposait des aménagements pour que les sportifs labelisés « haut niveau » comme moi puissent mener de front études et compétition sportive. Mon emploi du temps était aménagé pour me permettre de faire les compétitions et j’avais un accès privilégié aux salles de sport qu’utilisent les STAPS, y compris la piscine communautaire. C’était royal !

Et après l’IUT  ?

Au bout de deux ans, en 2009, j’ai obtenu mon DUT et j’ai poursuivi avec un Master Marketing et Communication Digitale à Bordeaux dans une école de commerce ISEG. Là encore, le choix de cette destination ne doit rien au hasard : Bordeaux avait l’un des plus beaux skateparks de France ! Pour finir mon Master, j’ai rejoint les équipes de l’Union Européenne en tant qu’assistant Marketing pour le programme ERASMUS. Un poste plutôt complet qui a renforcé l’appétit de voyage que j’avais déjà développé avec la compétition sportive.

Après l’obtention de mon master, en 2012, j’ai décollé pour un projet autour du monde : une entreprise de voyages participatifs que j’ai lancée avec ami et qui m’a vraiment catapulté dans le monde de l’entreprenariat. De découvertes en contrats, je suis arrivé en Australie en 2013 pour rejoindre le monde viticole et faire mes armes en tant qu’assistant Marketing pour une entreprise de cave à vin leader en Asie-Pacifique.

Pourquoi avoir choisi le domaine du vin ?

C’est par pur hasard.
J’ai grandi et appris à faire du vélo dans les vignes de Gevrey-Chambertin. Le milieu viticole a toujours piqué ma curiosité, certes, mais personne dans ma famille n’y travaille et je n’aurais jamais imaginé y faire carrière. La curiosité est cependant revenue quand j’ai découvert les vignobles australiens. Il y en a beaucoup et de très bonne qualité, mais ils ne sont pas connus en dehors de l’Australie. La culture du vin en Australie est grandissante… Bref, je me suis dit qu’il y avait quelque-chose à faire ! L’audace, l’aventure sont dans mon caractère de toute façon, alors j’y suis allé au culot.

Il faut dire aussi que j’avais fait mon stage de deuxième année de DUT à Bourgogne Tourisme, le comité régional du tourisme, en tant qu’assistant marketing et développement. C’est ce stage qui m’a ouvert les portes de mon premier job en Australie grâce aux compétences que j’y avais développées, mais aussi grâce au carnet d’adresses. J’ai repris contact avec mon ancienne responsable de stage à Dijon. Elle m’a mis en relation avec le directeur du tourisme français en Australie, dont je savais qu’il était son ami, et j’ai décroché mon premier poste au sein des équipes de Vintec Wine Cabinets. C’est une entreprise qui fabrique des caves à vin électriques, un marché émergeant en Australie. Là, j’ai eu l’idée de créer un « loyalty program » pour créer une culture du vin chez nos clients, ce qui a très bien fonctionné.

J’ai beaucoup travaillé, je me suis formé sur le tas, puis j’ai passé des certifications… J’ai même obtenu un titre officiel de sommelier !
Depuis 2022, j’ai rejoint les équipes de DMG Fine Wine à Sydney en tant que directeur Marketing. C’est une société qui possède beaucoup de vignes dans le pays. Elle a son propre label de vins bio avec des tarifs pour toutes les bourses. Pour compléter l’offre, on importe des spiritueux et vins des quatre coins du globe, en mettant toujours en avant la qualité et les méthodes bios.

Au total, nous avons plus de 2 000 références et j’ai la charge de la stratégie marketing et vente avec l’aide de nos équipes. Actuellement par exemple, nous sommes en train de lancer une plateforme œnologique qui fonctionnera via des magasins spécialisés et par abonnement, ainsi qu’une chaîne de bars à vin ici en Australie. L’objectif à moyen terme étant d’étendre le concept internationalement.

Qu’est-ce que TC vous a apporté ?

Outre ce stage décisif et le carnet d’adresses ? De la flexibilité et de la curiosité avant tout. De la confiance en moi aussi et de la structure. De nature je suis quelqu’un de plutôt entreprenant et ouvert, TC m’a appris à canaliser mon travail. C’est bien d’avoir des idées, encore faut-il savoir les concrétiser !

Après, je ne vais pas mentir. Venant de Dijon, je n’étais pas forcément séduit par l’idée de m’installer au Creusot. Cependant, on tisse des liens assez forts avec les autres étudiants, certains sont devenus mes meilleurs amis. D’ailleurs, comme plusieurs ont également choisi de s’expatrier, nous nous retrouvons dans nos pays respectifs plusieurs fois par an ! Même avec les profs de l’IUT, ça se passait super bien. Ils étaient proches de nous, très ouverts d’esprit. Au final, il y avait une grosse cohésion au sein du département et une très bonne ambiance.

extrait:
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Destination "Down Under" avec Thibaut Caumont

"Down Under", c’est ainsi que les Anglo-Saxons désignent l’Australie, "en bas et en dessous". Et il est vrai qu’on se sent un peu "la tête à l’envers" quand on écoute Thibaut Caumont nous raconter son parcours depuis l’IUT. Il nous confirme au passage que dans la vie, il faut savoir saisir les opportunités, mais aussi les créer !

Pourquoi avoir choisi l’IUT du Creusot  pour vos études ?

Après mon bac Economique et Social, je voulais poursuivre dans le commerce, mais sans trop savoir quel métier viser. Par ailleurs, j’avais conscience de ne pas être des plus "académique" et d’avoir besoin d’un bon encadrement. En clair, sans structure, je risquais de faire n’importe quoi ! Donc le modèle IUT me semblait être une bonne solution et la filière TC aussi puisqu’elle offre une approche très complète des métiers du business.

Maintenant, pourquoi Le Creusot alors que je venais de Dijon ? Très honnêtement, c’est d’abord parce que c’est l’un des seuls IUT qui acceptait mon dossier. Mais aussi parce qu’à l’époque, je faisais partie des meilleurs sur le circuit européen de roller agressif, un sport émergeant que je voulais continuer à pratiquer. Or l’IUT du Creusot proposait des aménagements pour que les sportifs labelisés "haut niveau" comme moi puissent mener de front études et compétition sportive. Mon emploi du temps était aménagé pour me permettre de faire les compétitions et j’avais un accès privilégié aux salles de sport qu’utilisent les STAPS, y compris la piscine communautaire. C’était royal !

Et après l'IUT  ?

Au bout de deux ans, en 2009, j’ai obtenu mon DUT et j’ai poursuivi avec un Master Marketing et Communication Digitale à Bordeaux dans une école de commerce ISEG. Là encore, le choix de cette destination ne doit rien au hasard : Bordeaux avait l’un des plus beaux skateparks de France ! Pour finir mon Master, j’ai rejoint les équipes de l’Union Européenne en tant qu’assistant Marketing pour le programme ERASMUS. Un poste plutôt complet qui a renforcé l’appétit de voyage que j’avais déjà développé avec la compétition sportive.

Après l’obtention de mon master, en 2012, j’ai décollé pour un projet autour du monde : une entreprise de voyages participatifs que j’ai lancée avec ami et qui m’a vraiment catapulté dans le monde de l’entreprenariat. De découvertes en contrats, je suis arrivé en Australie en 2013 pour rejoindre le monde viticole et faire mes armes en tant qu’assistant Marketing pour une entreprise de cave à vin leader en Asie-Pacifique.

Pourquoi avoir choisi le domaine du vin ?

C’est par pur hasard.
J’ai grandi et appris à faire du vélo dans les vignes de Gevrey-Chambertin. Le milieu viticole a toujours piqué ma curiosité, certes, mais personne dans ma famille n’y travaille et je n’aurais jamais imaginé y faire carrière. La curiosité est cependant revenue quand j’ai découvert les vignobles australiens. Il y en a beaucoup et de très bonne qualité, mais ils ne sont pas connus en dehors de l’Australie. La culture du vin en Australie est grandissante… Bref, je me suis dit qu’il y avait quelque-chose à faire ! L’audace, l’aventure sont dans mon caractère de toute façon, alors j’y suis allé au culot.

Il faut dire aussi que j’avais fait mon stage de deuxième année de DUT à Bourgogne Tourisme, le comité régional du tourisme, en tant qu’assistant marketing et développement. C’est ce stage qui m’a ouvert les portes de mon premier job en Australie grâce aux compétences que j’y avais développées, mais aussi grâce au carnet d’adresses. J’ai repris contact avec mon ancienne responsable de stage à Dijon. Elle m’a mis en relation avec le directeur du tourisme français en Australie, dont je savais qu’il était son ami, et j’ai décroché mon premier poste au sein des équipes de Vintec Wine Cabinets. C’est une entreprise qui fabrique des caves à vin électriques, un marché émergeant en Australie. Là, j’ai eu l’idée de créer un "loyalty program" pour créer une culture du vin chez nos clients, ce qui a très bien fonctionné.

J’ai beaucoup travaillé, je me suis formé sur le tas, puis j’ai passé des certifications… J’ai même obtenu un titre officiel de sommelier !
Depuis 2022, j’ai rejoint les équipes de DMG Fine Wine à Sydney en tant que directeur Marketing. C’est une société qui possède beaucoup de vignes dans le pays. Elle a son propre label de vins bio avec des tarifs pour toutes les bourses. Pour compléter l’offre, on importe des spiritueux et vins des quatre coins du globe, en mettant toujours en avant la qualité et les méthodes bios.

Au total, nous avons plus de 2 000 références et j’ai la charge de la stratégie marketing et vente avec l’aide de nos équipes. Actuellement par exemple, nous sommes en train de lancer une plateforme œnologique qui fonctionnera via des magasins spécialisés et par abonnement, ainsi qu’une chaîne de bars à vin ici en Australie. L’objectif à moyen terme étant d’étendre le concept internationalement.

Qu’est-ce que TC vous a apporté ?

Outre ce stage décisif et le carnet d’adresses ? De la flexibilité et de la curiosité avant tout. De la confiance en moi aussi et de la structure. De nature je suis quelqu’un de plutôt entreprenant et ouvert, TC m’a appris à canaliser mon travail. C’est bien d’avoir des idées, encore faut-il savoir les concrétiser !

Après, je ne vais pas mentir. Venant de Dijon, je n’étais pas forcément séduit par l’idée de m’installer au Creusot. Cependant, on tisse des liens assez forts avec les autres étudiants, certains sont devenus mes meilleurs amis. D’ailleurs, comme plusieurs ont également choisi de s’expatrier, nous nous retrouvons dans nos pays respectifs plusieurs fois par an ! Même avec les profs de l’IUT, ça se passait super bien. Ils étaient proches de nous, très ouverts d’esprit. Au final, il y avait une grosse cohésion au sein du département et une très bonne ambiance.

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